En tant que mentor, afin de mieux servir nos clients, il est très important, voire nécessaire, de pouvoir se concentrer sur les études fondamentales en sciences humaines afin de rafraîchir constamment notre expertise et d’apprendre de nouvelles ressources.
Le coaching n’est pas une question réglée, au contraire. Il est vraiment important de se concentrer sur les résultats scientifiques afin de s’adapter le plus précisément possible aux changements de notre planète en constante évolution.
Être motivé, c’est vouloir répondre à un besoin
Un universitaire français, le professeur Daniel Favre, titulaire d’un doctorat en neurosciences et d’un doctorat en psychologie de l’éducation, professeur à l’université de Montpellier 1, expert en motivation, travaille depuis longtemps sur la maltraitance scolaire et ses racines. Dans son analyse, après avoir recherché et analysé toutes les idées motivationnelles établies au cours des 50 dernières années, il a souligné qu’il existe entre elles des éléments similaires qui peuvent être regroupés en trois groupes.
Le concept qu’il a développé avec son équipe permet de ne plus comparer des formes d’inspiration contradictoires. Il offre également des clés capables de répondre aux conditions d’apprentissage (ou de génération de motivation), aux besoins émotionnels (SM1) et à la créativité (SM2) tout en résistant au renforcement ou à l’incitation. La dépendance (SM1 parasitée).
Motivation de sécurisation (SM1)
Dans ce premier système de motivation, un sentiment de bien-être ou d’insatisfaction est corrélé à la satisfaction ou à la non satisfaction des besoins biologiques et psychologiques de base, dans une relation de dépendance vis-à-vis des autres. Le sujet est alors répondu à l’extérieur : les besoins satisfaits par un autre…
Ex : « Je suis content parce que le professeur m’a dit que j’avais tout fait correctement » Le SM1 reste (y compris à l’âge adulte) à la base du plaisir que nous avons à accomplir des activités réglementées, à découvrir des circonstances ou des lieux reconnus, des personnes qui nous donnent de l’amour ou de l’appréciation. Bref, tout ce qui constitue notre confort en matière de paix et d’information. Mais le SM1 est aussi à l’origine des tensions que nous ressentons lorsque « nous ne pouvons plus faire comme avant », tensions qui signalent généralement l’arrivée de crises…
Motivation d’innovation (SM2)
Dans le second système de motivation, la gratification provient des actions à partir desquelles une personne humaine parvient à contrôler (physiquement, mentalement ou émotionnellement), à surmonter les défis, à faire preuve d’ingéniosité et à progresser. Ceci est inséparable du rôle de l’obligation. Les satisfactions qu’elle apporte (apprendre, partager son imagination, s’enrichir du point de vue des autres, ou la perspective de voir l’univers d’un point de vue différent du sien, de faire face à de nouveaux défis à relever…) ne sont parfois pas instantanées et nécessitent souvent un engagement constant. Ce mécanisme de motivation vous aide à vous amuser ou à vous agiter en tant que guide interne dans des situations de résolution de problèmes, dans l’approche de personnes différentes de nous, dans l’apprentissage de nouvelles capacités, dans l’obtention d’un contrôle… Dans le SM2, l’agitation peut être considérée comme une insatisfaction face à une atmosphère qui ne nécessiterait que des tâches répétitives, ou souvent comme une sorte de honte qui émergerait de la conscience.
SM1 et SM2 sont complémentaires : c’est quand on se sent bien qu’on prend le risque d’étudier, de rencontrer, d’innover, etc.
Motivation de sécurisation parasitée (SM1P)
Dans une méthode de renforcement de la dépendance, la satisfaction doit être corrélée à la découverte et au maintien de la dépendance.
Le SM1p empêche la production psychologique du sujet en l’enfermant dans un comportement répété. Les « services internationaux », qui correspondent au véritable conditionnement inconscient appris principalement pendant l’enfance, conduisent à la répétition d’actions ou de pensées qui limitent le développement de l’autonomie de l’individu.
S’ils restent présents après la petite enfance, c’est surtout parce qu’ils sont la source d’une troisième forme de jouissance. L’adulte devient alors un « drogué » par rapport à d’autres habitudes, objets, circonstances ou idées.
Le lien d’abus est clair dans le vocabulaire utilisé sous l’influence du SM1p.
L’interférence peut être déduite lorsque l’on détecte, par exemple, dans le vocabulaire d’une personne, un décalage entre l’émotion ressentie, par exemple « je n’aime pas… » et les choses qui sont censées donner naissance à cette émotion.
Le SM1 P se met également en marche lorsque l’un ou l’autre des deux premiers systèmes n’est pas désactivé. Il sert de by-pass critique.
Ainsi, le SM1p et le SM2 sont des motifs antagonistes.
Dans cette analyse, vous pouvez voir clairement, lors des entretiens de coaching auxquels l’individu est inscrit, et l’aider à créer plus d’inspiration ou à modifier la structure si elle est devenue paralysante et vous empêche d’atteindre vos objectifs.
Cela peut sembler une commodité pour rassembler tout le monde. De nombreuses stratégies de motivation offrent des ressources supplémentaires pour aider les coachs à aller de l’avant.